Comme pour toutes les formes d'art l'épidémie n'a pas été favorable: les artistes les plus connus, qui voyagent souvent dans le monde entier, ont étés limités dans leurs déplacements. Il n'ont même parfois pas pu sortir de chez eux, du moins pas officiellement, là où un confinement strict était en vigueur. Quand aux amateurs, les occasions de contempler du street art ont elles-aussi été limitées pour les mêmes raisons.
Hommage aux soignants
Mais le street art est résilient et son économie peut, si besoin, se contenter de moyens minimalistes. Les street-artistes ont intégré le coronavirus à leur travail. Les fresques remerçiant les soignants sont nombreuses.
Certaines transforment les soignants en super héros; l'une des plus touchantes a été accrochée par Banksy dans l'hôpital de Southampton. L'oeuvre a été vendue aux enchères chez Christie’s pour près de 17 millions de livres au profit de la NHS (le système de santé britannique), un record pour une œuvre d'un street artiste.
Critique du système
D'autres sont une occasion de plus de dénoncer certains responsables politiques ou de moquer d'un humour grinçant nos comportements face à la pandémie elle-même comme la frénésie d'achats sur le papier hygiénique.
Certaines fresques jouent l'horreur.
Enfin, le masque est mis à toutes les sauces.